C'est là toute la notion d'adaptation... A vérifier pour Last Ninja 2 mais souvent les adaptation C64 étaient réalisées au states tandis que les CPC étaient faites en europe (rien à voir avec une explication niveau qualité sauf que) c'est à dire là où se faisaient les adaptations ZX. Or le ZX était une machine très limitées (graphismes quasi monochromes) et certains dev peu perfectionnistes se contentaient de prendre les gfx qu'ils avaient fait pour ZX pour les balancer tel quel sur CPC (qui pouvait bien mieux, la preuve).
On pouvait aussi avoir des curiosité, genre Double Dragon sur CPC464 (cassette) et CPC6128 (disquette) -exactement le même hardware, le second ayant des ko de ram suppl. pour gérer le lecteur disquette-

Le premier adapté par Melbourne House (appartenant à Virgin à l'époque) et le second par Virgin Mastertronic (appartenant aussi à Virgin)
C'est le seul jeu que je connaisse pour lequel la version 6128 est différente de la 464 (quand différences, il y avait, c'était genre une digit vocale en plus sur le 6128 mais pas une adaptation différente).
Ici la 464 et la spectrum ZX:
Ici la 6128 et la Amiga:
On comprend mieux ce qui s'est passé, entre du ZX colorisé pour la 464 et de l'Amiga appauvri (à la couleur approximative) pour le 6128.
Mais ne nous trompons pas. Si la version 464 peut sembler plus joli, elle respecte vraiment moins l'original, les ennemis sont toujours les mêmes, les animations sont grotesques (le fouet ne bouge pas et reste "en forme de canne" quand on s'en sert) et le jeu est horriblement lent. Une horreur! (Tandis que la 6128 est pas trop mal.
C'était bizarre les jeux vidéos à l'époque, on pouvait avoir un jeu très bon sur une machine qui était devenu infecte sur une autre (même si plus puissante). C'était un peu artisanal, c'est comme si une boite venait voir un mec et disait "on voudrait un portage de ce jeu qui cartonne sur la machine X, tu peux nous le faire pour la machine Y pour dans deux semaines?", le mec regardait à peu près le jeu et faisait un truc qui pour lui était pareil (mais que pour lui, des fois)...
